mercredi 9 février 2011

Mariposas Monarcas - febrero 2011

Ca y est !!! Après plusieurs tentatives, j'arrive enfin à me rendre là où l'on peut rêver, prendre l'air (un air pur de montagne), marcher et chanter...
Le week-end dernier, direction l'Etat de Michoacán. Voyage de nuit, arrivée 7h a.m. à Morelia, la capitale de l'Etat. Toute la journée nous avons visité cette jolie ville coloniale, lumineuse, tranquille (peut-être seulement de jour car il y a de nombreux règlements de comptes entre narcotraficants parait-il...), aux rues pavées... L'air frais du matin nous a bien réveillées et mises de bonne humeur.





En milieu d'après-midi, direction Zitácuaro, petite ville (ou village ?) à 3h de route, en plein milieu des montagnes... Arrivée avant la tombée de la nuit, juste le temps de trouver où se poser pour la nuit. Malgré un épisode un peu effrayant (découverte d'un gros scorpion dans la salle de bain !!), nous réussissons à nous reposer.
Dimanche matin, nous prenons un minibus en direction d'une des entrées du parc où vivent les papillons monarques... Au croisement de deux routes, le bus nous dépose, et nous devons prendre un taxi qui va de l'autre côté. Arrivée au Cerro Pellón, lieu le moins touristique, car il est demandé plus d'efforts pour accéder aux "sanctuaires" des papillons : nous commençons notre périple à 10h a.m., avec un jeune guide (14 ans), et deux heures et demi plus tard, après avoir marché au milieu de la bonne senteur des pins, après avoir rencontré pas mal de vaches, nous arrivons sur un plateau, à l'entrée du sanctuaire.



Un, deux, trois... papillons.... puis d'un coup, des milliers !!
Ce fut comme une entrée dans un rêve, où tu es entouré de papillons d'un orange éclatant, et où le bruit de leurs ailes te fait penser l'espace d'un instant qu'il est en train de pleuvoir. Tu dois faire attention de ne pas les écraser à chaque pas (zut... un de moins...), et en les observant de près tu as parfois la surprise de découvrir sur ton épaule un ou deux papillons... Les branches des arbres penchent et s'affaissent sous le poids de tous les monarques qui se dorent au soleil...








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