Une journée à Atlixco

A 40 minutes de Puebla, Atlixco, "El mejor clima del mundo".
Il faisait chaud. Il y avait du monde. Beaucoup de monde : c'était la feria. Danses traditionnelles, habits traditionnels, rassemblement sur toute la surface de la colline. Sur une bonne partie de la colline sont construits des gradins qui donnent sur une scène en contrebas. Et en haut de la colline, une église jaune, plutôt chouette, mais que nous n'avons pu atteindre à cause du monde.
Sur cette scène, un spectacle dansant mettant en scène des combats. Puis des voladores, très gracieux.

Et nous étions très proches de notre très cher volcan, le Popo ! (cette photo a été prise depuis ma fac, point de départ pour Atlixco).

mission protection de la nature à la BUAP

C'est bien d'avoir des amis hors du commun : nous avons passé l'après-midi, un pinceau à la main, à peindre le bas du tronc des arbres de la faculté de droit et sciences sociales. Le produit naturel est spécialement conçu pour protéger les arbres des petites bêtes qui les rendent malades, à base de terre blanche et d'eau.
Une belle expérience !

Manger dans la rue

C'est toujours une aventure : la chance de tomber sur la sauce la moins piquante, de choisir le meilleur plat du stand le moins coûteux...

Et le spectacle de la préparation des plats vaut souvent le détour !

Halte au DF (Districto Federal, México)

Une envie de visiter plein de lieux cuturels freinée par la fermeture de la plupart des musées, selon un décret présidentiel....
Après un long épisode dans les méandres du métro mexicain - où un homme vendait un film parlant de la "participation d'Hitler à la guerre, et sur les expérimentations faites sur les enfants européens pour créer une race parfaite" - nous avons atterri dans le quartier du Coyoacán, Calle Londres, 247. Casa Azul de Frida Kahlo.

Moment intense. Lieu captivant. Femme incroyable.

" Sabía que el campo de batalla del sufrimiento se reflejaba en mis ojos. Desde entonces, empezé a mirar directamente al lente, sin parpadear, sin sonréir, decidida a mostrar que sería una buena luchadora hasta el final."

Tout le monde s'investit dans la fête...

Après le cri, retour dans chaque maison avec la famille. J'ai été invitée dans une, où nous avons mangé comme des rois : chanclas (muy rico !) y tortillas fritas, tout cela accompagné de Brandi. Plusieurs personnes de la table me font bien rire avec l'effet de l'alcool, d'autres n'arrêtent pas de me dire les mots qu'ils connaissent en français, en prétendant que c'est l'accent québecois. Repas terminé à 3h du matin, direction "fiesta de los jovenes" jusqu'à 10h. Le retour de bon matin avec une vue magnifique des volcans fut idéal pour entamer ma nuit...

200 ans d'indépendance...

... ça se fête, et bien ! A 11 p.m., tout le monde (ou presque) est réuni sur le zocalo, pour participer "al grito de la independencia". Pas de patience pour les discours de ceux qui rappellent en quelques minutes l'histoire du pays et la situation actuelle. Les gens sifflent, crient. Drapeaux brandis en l'air ou dessinés sur les visages, la population répond "Viva !" aux noms qui ont marqué l'histoire du pays et qu'une personne clame du haut d'une estrade... Petites cuisines installées au bord des rues attirant le regard des gourmands... Les feux d'artifice prennent le relais du cri, aux couleurs de México. La soirée ne fait que commencer...

Petite anecdote

Qui a déjà vu à l'entrée d'une Eglise de l'eau bénite sous cette forme ?

Los Mariachis

Comment ne pas avoir cours un lundi matin ? En allant écouter les mariachis chanter dans la cour de l'université... Mais attention ! Toute l'université suspend ses cours pour aller les écouter ! En même temps, c'est pour une bonne cause : l'anniversaire de l'indépendance du Mexique qui approche !! D'ailleurs, à ce propos, la semaine du 15 septembre, les cours sont suspendus ! C'est la fête, voyons...